Il y a quelques jours, Stéphane Guy s’est attaqué au PSG en affirmant que le club de la capitale n’avait plus rien de français. Des déclarations ayant fait polémique, et qu’a commenté Pierre Ménès. L’ancien consultant n’est pas étonné des propos de son collègue chez Canal +, et a même balancé sur sa haine anti-Qatar.
Le PSG ciblé. Présent sur le plateau de la chaîne l’Equipe, Stéphane Guy a sévèrement taclé le club de la capitale. « Moi, je ne crois pas que le PSG soit un club français. Il n’y a pas d’entraîneur français, il n’y a pas de président français, il n’y a pas de capitaux français. Donc le PSG, c’est le club qui représente Paris mais ce n’est pas un club français. Il n’y a aucun autre état qui est propriétaire d’un club français », lâchait ce dernier.
« Je trouve ça complètement con »
A travers une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube, Pierre Ménès a répondu sèchement à son ancien collègue. « Je trouve ça complètement con, surtout que Monaco appartient à un russe avec un entraîneur étranger. L’OM appartient à un américain avec un entraîneur étranger, Strasbourg appartient à des Américains, l’entraîneur est anglais… La différence, c’est que c’est un état, mais j’aimerais bien savoir si en Angleterre y a quelqu’un qui ose dire à Manchester City que ce n’est pas un club anglais. Moi, quand je vais manger dans un palace à Paris, je vais manger dans adresse prestigieuse parisienne, je ne vais pas me demander si l’hôtel appartient à des saoudiens ou des qataris. Je trouve ça inutile comme polémique, le timing est ridicule avant la finale », a d’abord confié Ménès, avant de poursuivre encore plus loin.
« Il a toujours une haine viscérale contre les Qataris »
« Venant de Stéphane, je ne suis pas étonné parce qu’il a toujours une haine viscérale contre les Qataris, même du temps où j’étais à Canal et où je commentais les matchs avec lui. Et c’est un ancien supporter du club, mais lui le jour où les Qataris ont pris le pouvoir à Paris, il s’est désolidarisé complètement du club. Il faut au moins lui reconnaître cette constance », conclut-il.