Désormais consultant, Samir Nasri fait partager l'expérience de sa très belle carrière aux téléspectateurs de Canal+. Le joueur formé à l'OM a d'ailleurs accordé une interview dans laquelle il se livre sur son passé de joueur. Interrogé sur le coach qui l'a plus marqué, et sans surprise il cite Arsène Wenger qui l'a profondément marqué à Arsenal.
Formé à l'OM, Samir Nasri est finalement recruté en 2008 par Arsenal où Arsène Wenger l'apprécie grandement et le prendra sous son aile jusqu'en 2011 et son départ vers Manchester City. Et bien qu'il soit resté cinq ans chez les Citizens contre seulement trois saisons avec les Gunners, l'ancien joueur de l'OM assure que c'est bien Arsène Wenger l'entraîneur le plus marquant de sa carrière.
Nasri sous le charme de Wenger
« Arsène Wenger, un homme en or. Avec moi, il a tenu toutes ses promesses, il m'a fait progresser, il avait ce côté psychologue avec les joueurs, il te fait prendre conscience de ton réel potentiel. Humainement, je l'ai trouvé extraordinaire. Je ne dirais pas Pep Guardiola parce qu'on n'a pas passé de temps ensemble. Mais dans sa façon de travailler, tactiquement, ça aurait pu parce que c'est un génie », confie le consultant Canal+ dans une interview accordée à L'EQUIPE avant d'évoquer une causerie d'Arsène Wenger qui l'a particulièrement marqué.
«Arsène Wenger, un homme en or»
« En 2009-2010, on fait 2-2 contre le Barça, encore (31 mars 2010, quarts de finale aller). À la mi-temps, il y avait 0-0 mais c'était un miracle. On est rentrés au vestiaire, il y avait Arsène Wenger, et c'est la première fois que j'entendais un coach dire "On ne peut rien faire, ils sont vraiment au-dessus, il n'y a rien à faire". Il avait enchaîné : "Maintenant, je vous demande une seule chose, tenez encore un quart d'heure et après, vous ferez la différence parce que physiquement, ils ne pourront pas tenir". Malheureusement, on est revenus et au bout d'un quart d'heure on était menés 2-0. Mais il a eu raison parce qu'après 60 minutes, ils ont baissé de pied, et on a réussi à accrocher le nul 2-2 », ajoute Samir Nasri.