L’ASSE vendue, la surprise est totale !
Dan Marciano -
Rédacteur
Titulaire d'un Master de droit international, je me suis rendu compte au bout de mon parcours universitaire qu'il était important d'évoluer dans un domaine que l'on apprécie. Du jour au lendemain, j'ai décidé de mettre fin au rêve de mes parents, qui voyaient en moi un futur avocat, pour vivre de ma passion : le sport. Depuis, je couvre les mercatos et l'actualité sportive en essayant d'informer au mieux les lecteurs.

Propriétaire de l'ASSE, Larry Tanenbaum a dévoilé ses ambitions pour le club stéphanois, qui se bat pour sa survie en Ligue 1. Le milliardaire canadien n'est pas venu à Saint-Etienne pour faire de la figuration. D'ailleurs, rien ne laisser présager une arrivée en France pour l'homme d'affaires, qui avait longuement exploré le marché avant de jeter son dévolu sur les Verts.

En juin 2024, l’ASSE passait officiellement sous pavillon canadien. L’arrivée de Larry Tanenbaum avait symbolisé un vent de fraîcheur bienvenu. Mais la première saison des Verts n’est pas à la hauteur des espérances. Malgré une victoire prestigieuse face à l’OL, l’ASSE n’est pas encore sauvée d’affaire. Mais Tanenbaum veut se montrer confiant et ambitieux. Car le milliardaire américain a bien l’intention de rendre sa grandeur au club stéphanois, qui, force est de le constater n’était pas son premier choix.

Tanenbaum n'est pas à sa première tentative

« Il y a quelques années, nous voulions faire une offre en Angleterre pour acheter Chelsea, avec l'un des actionnaires des Boston Celtics, Steve Pagliuca, lorsque (Roman) Abramovitch a dû vendre le club. Il ne restait que trois candidats et, à la fin, nous avions la meilleure offre. Mais Abramovitch est revenu à la charge et a dit qu'il voulait 500 millions de livres sterling supplémentaires. C'est à cette période, alors que je connaissais déjà la Premier League, que j'ai commencé à m'intéresser de plus près au football européen. Mon partenaire, qui possède la moitié des parts de l'Atalanta Bergame, me parlait notamment beaucoup de la Serie A » a-t-il confié, avant de se pencher sur le marché français.

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« Une très heureuse surprise ! »

Accompagné d’Ivan Gazidis, Tanenbaum s’est finalement entendu avec le duo Roland Romeyer-Bernard Caïazzo. « Nous avons ensuite identifié Saint-Étienne, qui m'a vraiment séduit. Lorsque nous avons commencé à étudier le dossier, neuf mois avant l'acquisition, le club avait moins de 5 % de chances de monter en Ligue 1, à la fin de la saison. Nous ne nous attendions donc pas à monter, mais notre projet était de commencer à construire, car l'idée, dès le départ, était de bâtir une équipe capable de remporter la Ligue 1. Et quand nous avons fini par conclure l'affaire, nous avons été promus. Ce fut une très heureuse surprise ! » a-t-il lâché dans le quotidien L’Equipe.

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