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  • Guy Roux, le verdict se confirme

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L'ancien entraîneur emblématique de l'AJA, Guy Roux, avait vu juste avant le match entre Auxerre et Lyon (1-3), dimanche soir en Ligue 1.

Plus rien n’arrête Rayan Cherki ! Buteur lors de la victoire obtenue par l’OL à Auxerre (3-1), dimanche soir en Ligue 1, le jeune milieu offensif lyonnais a marqué 7 buts et délivré 12 passes décisives lors de ses 14 derniers matches toutes compétitions confondues. Selon Opta, dans les cinq grands championnats européens, seul Florian Wirtz a été impliqué dans plus de buts que lui cette saison, parmi les joueurs nés à partir de 2003.

Une statistique qui confirme ce que Guy Roux pense de lui. Interrogé dans les colonnes du quotidien régional Le Progrès avant la visite des Gones à l’Abbé-Deschamps, l’ancien entraîneur emblématique de l’AJA a effectivement souligné le talent de l’international espoirs tricolore (21 ans). « L’OL possède l’un des prodiges du football français, Rayan Cherki, qui apporte beaucoup », a-t-il ainsi observé, pressentant la « masterclass » du Rhodanien.

Guy Roux sous le charme de Rayan Cherki

Pour lui, l’actuel meilleur passeur de Ligue 1 et de Ligue Europa « ne fait jamais de fautes, comme un élève de certificat d’études à zéro faute dans la dictée ». « Tous les ballons qu’il touche se transforment en bon ballon », a-t-il ajouté. Un avis partagé par Bertrand Latour qui, dans le Canal Football Club sur Canal+, a appelé Didier Deschamps à vite convoquer en équipe de France un phénomène qui peut encore opter pour la sélection algérienne.

« Il ne faut pas que la porte s’ouvre pour des mauvaises raisons, a-t-il affirmé. Ce n’est jamais bien de convoquer des joueurs pour leur couper l’herbe sous le pied. Rayan Cherki prendra la décision qu’il voudra mais je souhaite qu’il défende les couleurs de l’équipe de France, s’il en a envie, parce que c’est un joueur merveilleux et je ne pense pas que la France puisse faire l’économie d’un joueur de ce talent-là. On a peu de magiciens comme lui. »

À propos de l'auteur
Thomas Pisselet
Amoureux des grands dribbleurs, même les moins efficaces, Thomas Pisselet ne jure que par le "joga bonito".

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