• Zidane, l’inquiétude grandit

    Zidane, l’inquiétude grandit
    Toujours sans club ou sélection depuis près de trois ans, Zinedine Zidane pourrait encore manquer d'opportunités dans les mois qui viennent. Où finira-t-il par rebondir ?

    Cela fait bientôt trois ans. Trente-quatre mois, grosso modo, que Zinedine Zidane est sans poste, à la recherche d’un club ou d’une sélection. Et le mystère reste entier au sujet de la date de son retour sur un banc.

    La situation est assez limpide avec l’insondable Zidane. Il souhaite reprendre du service, mais clairement pas n’importe où. Et ce qu’il ressort de l’article de L’Equipe consacré à l’ancien meneur de jeu des Bleus, c’est que la barrière de la langue est un obstacle dans de nombreux cas. « Zizou » parle très bien l’espagnol et l’italien depuis ses passages au Real Madrid et à la Juventus, mais pas l’allemand, et assez mal l’anglais. Ce qui lui ferme quelques portes.


    Il y a déjà le Bayern Munich, qui cherche un successeur à Thomas Tuchel, et qui cocherait à peu près toutes les cases pour Zidane (prestige, moyens sportifs et financiers, absence de rivalité avec un de ses anciens clubs…). Mais le géant bavarois veut un entraîneur qui puisse s’exprimer facilement en allemand ou en anglais, et c’est un des points qui bloquent sur le cas Zidane.

    L’Espagne ? L’Italie ? Une sélection ?

    En Angleterre, de jolis bancs seront libres cet été, comme ceux de Liverpool et peut-être de Manchester United, mais le problème de la langue reste présent. En Espagne, alors ? Impossible d’imaginer « ZZ » à Barcelone ou à l’Atlético, et le banc du Real Madrid ne sera pas libre avant 2025, moment où la presse locale rêverait de voir arriver Xabi Alonso. Reste l’Italie, et la Juventus, ou pourquoi l’AC Milan, où Stefano Pioli semble en bout de course.

    L’ultime option, bien sûr, est l’arrivée du champion du monde 1998 à la tête d’une sélection. L’Algérie a tenté sa chance en vain, le Brésil était une option séduisante. Pour l’équipe de France, c’est verrouillé jusqu’en 2026, a priori, sauf si les Bleus de Didier Deschamps réalisent un Euro catastrophique. Et donc, Zidane attend. Et nous aussi.

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