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15 octobre 2021 | à 20h16

Metz - Stade rennais : la conférence de presse complète de Genesio

Avant un déplacement à Metz dimanche, Bruno Genesio est passé devant la presse ce vendredi.

Metz - Stade rennais : la conférence de presse complète de Genesio

Point sur le groupe : « On a malheureusement un joueur qui s’est blessé lundi. Jérémy Doku s’est refait mal mais à un autre endroit, au genou. C’est un coup dur pour nous. Il sera absent, sinon tous les autres joueurs sont opérationnels, à part Jérémy Gélin blessé de longue durée.

Doku : Quand un joueur se blesse on est toujours inquiets. Il a déjà été absent pendant six semaines. Il a fait beaucoup d’efforts pour revenir. Il était très bien, il avait retrouvé son niveau. Il avait aussi retrouvé une fraîcheur mentale qui était parfaite. Malheureusement il s’est fait mal au genou lundi. On attend un peu plus d’éléments pour connaître la durée de son invalidité mais ce n’est pas une blessure bégnine. C’est le ligament latéral externe qui est touché. On verra d’ici une dizaine de jours la durée de son indisponibilité. Ça ne nécessite pas d’opération, c’est la bonne nouvelle dans la mauvaise nouvelle. Indisponible jusqu’à Noël ? A priori non, mais c’est difficile d’avoir un délai sur ce genre de blessure. Il se fait ça sur un geste qu’il fait plein de fois. Ça fait partie des aléas d’une saison mais il faut qu’il garde le moral même si c’est dur pour lui, et pour nous.

Doku sur l’aspect mental : Ce n’est jamais facile, quand vous sortez d’une blessure assez longue, vous avez fait beaucoup d’efforts pour revenir, et de nouveau vous êtes un peu fauchés en plein vol. Il faut encaisser. Il y a une période où on est un peu dans le doute, un peu abattus, et très vite on repart vers le protocole de soins, de réathlétisaiton qui fait qu’on se remet dedans. Mais c’est sûr que ce n’est pas la meilleure période pour lui et pour nous. On a déjà fait 6 semaines sans lui, et en faire de nouveau quelques unes n’est pas une bonne nouvelle.

Trêve : La difficulté est qu’on avait un effectif de 10 joueurs. Difficile de faire autre chose que du jeu réduit, du travail athlétique avec et sans ballon. Il faut entretenir les joueurs, l’intensité. La première semaine était celle de la régénération, puis la deuxième c’était remettre la machine en route et garder l’intensité nécessaire pour préparer un match. Hier on a pu de nouveau faire des exercices sur des distances de matchs. Je pense qu’on est un peu toutes les équipes logées sous la même enseigne.

Etat de forme des internationaux : Plutôt bien, Kamaldeen revient d’un long voyage au Zimbabwe, mais il est rentré plutôt bien. Aucun joueur n’est blessé. La plupart sont rentrés frais. Je pense qu’il sont tous aptes à débuter dimanche. Tout le monde a son pass sanitaire en bonne et due forme.

Entrainements avec plus d’attaquants : Ce qui change c’est qu’on n’a pas la possibilité de travailler tactiquement, et sur des distances de match, donc on travaille en sous-système ou sur des jeux réduits. J’ai la chance d’avoir un groupe réceptif et travailleur, c’étaient quand même 10 jours de qualité.

Trêve plus négative que positive : Si on a des joueurs sélectionnés, ça veut dire qu’on a des bons joueurs, donc plus de chances d’avoir de bons résultats. Il faut s’adapter, mais ce n’est pas l’idéal pour préparer les matchs.

Boxing-day / multiplication des matchs : Je pense surtout que les gens qui prennent ces décisions n’ont jamais joué au foot. Pour les équipes nationales, je me mets à la place des sélectionneurs, avoir une semaine pour préparer une coupe du Monde, ça me parait complètement incohérent. Ceux qui iront loin dans les compétitions, il faudra leur laisser du repos, et on a un match le 28 décembre. Ceux qui ne seront pas sélectionnés se retrouveront avec une période de coupure assez longue. C’est un peu du grand n’importe quoi, mais encore une fois, on est en bout de chaines. On subit, personne ne nous demande notre avis, et je pense qu’il ne compte pas beaucoup. On n’est pas considérés. En Amérique du Sud, il y a des matchs le jeudi soir, les joueurs ne peuvent pas jouer le week-end. Ça devient d’un ridicule incroyable. On accumule des matchs, des compétitions sans repos. Ce n’est pas un hasard si ceux qui se blessent sont ceux qui ont participé à une compétition européenne. Ils enchainent, mais ça reste des êtres humains et pas des robots.

Nayef Aguerd : On aura sûrement à un moment donné une réflexion sur des rotations aussi. On ne peut pas être performant tous les 3 jours pendant 6 mois sans jamais couper. C’est notre rôle de gérer ça, mais je trouve que dans les calendriers il y a peut-être des choses à mettre en place pour éviter ce qu’on va vivre la saison prochaine.

Match d’après-match : J’appréhende tous les matchs. J’entends les discours comme quoi on est favoris à Metz. Mais ce n’est pas ça le football. Ce sont deux équipes qui veulent gagner, qui n’ont peut-être pas les mêmes objectifs, mais ils vont vendre chèrement leur peau quelque soit l’équipe en face de nous. On sait que tous les matchs seront difficiles à gagner, Metz, Paris ou je ne sais qui. Il faut bien les préparer, et savoir que c’est un match difficile qui nous attend, face à une équipe qui a des qualités notamment offensivement de vitesse et de percussion. Il ne faut pas aller là-bas en pensant que ça va se faire tout seul. Il n’y a rien de simple. C’est ce qu’il faut développer chez nous, d’avoir cette régularité dans la préparation des matchs qui fait la régularité de la performance.

Loïc Badé : J’ai eu le sélectionneur des Espoirs qui m’a fait un compte rendu de son stage, où ça s’est plutôt bien passé à l’entraînement, même s’il n’a pas beaucoup participé aux matchs. Il est revenu frais, prêt à enchainer avec le Stade rennais.

Statistique du manque de victoires après une trêve : C’est davantage une mise en garde. Quinze matchs, ça veut dire quelque chose. Mentalement on a quelque chose à faire sur ces matchs post-trêve internationale.

Majer : Il est débarrassé de sa douleur l’ayant handicapé 3-4 semaines. Il s’est entrainé normalement, il est à 100%, prêt à intégrer le groupe. Il peut jouer les deux (4-4-2, soit avec l’attaquant, soit avec le milieu). Il peut même jouer côté. C’est un plus d’avoir un joueur aussi polyvalent. On a ce bloc là, mais celui d’après va être costaud. On aura besoin de tout le groupe, ce n’est pas 11 joueurs seulement.

Majer et la barrière de la langue : Il parle anglais, et beaucoup de joueurs parlent anglais couramment, le staff aussi. Ce n’est pas un gros problème comme lui.

Bloc d’octobre : Ça dépendra des résultats qu’on fera, mais on a 4 matchs de championnats et 2 matchs de coupe d’Europe. On peut à la prochaine trêve très bien placé en championnat et quasi-qualifié en coupe d’Europe, ce qui serait déjà quelque chose d’extraordinaire. Mais il faut gagner les matchs pour ça, et ne pas faire preuve de suffisance parce qu’on a battu Paris il y a quelques jours. e leur rabâche tout le temps aux joueurs, et les résultats de chaque week-end le prouvent. Nous comme Paris, je ne pense pas qu’il y en ait beaucoup qui pensaient qu’on pouvait battre Paris. Le foot c’est ça, sans arrêt de la remise en question, de l’humilité, de la mesure et du travail. Quand il y a un bon résultat ou un bon contenu comme face à Bordeaux, il faut insister sur ce qu’on a fait de bien, et travailler dans ce sens là.

Aguerd leader : Oui, mais je pense que plusieurs s’affirment. C’est communicatif. L’arrivée de Gaëtan a fait beaucoup de bien dans ce domaine, sans que ce soit quelqu’un qui parle à tord et à travers. Son comportement sur le terrain fait qu’il emmène les joueurs avec lui. D’autres ont pris le pas, et c’est de plus en plus le cas dans l’effectif. Plein d’autres sont en train de s’affirmer comme des leaders, certains par la parole, d’autres sur l’aspect technique. C’est important d’avoir plusieurs types de leaders.

Management participatif : C’est ma conception du management, chacun a la sienne. C’est celle-ci dans laquelle je me sens le mieux, pour avoir des résultats et durer. Ce sont des joueurs mais avant tout des hommes. On ne peut pas occulter cet aspect là dans la performance car des choses peuvent influer dans leur performance, leur vie, leurs relations les uns avec les autres ou avec le staff. Ça me permet important de garder ce lien, ce qui ne veut pas dire qu’on est amis ou copains, pas du tout. Pour moi, c’est important de faire attention à l’homme derrière le joueur. C’est une question de confiance chez le joueur.

Question des relances courtes : Alors cette information là, je ne sais pas d’où vous l’avez sortie, mais Baptiste est là et il n’y a jamais eu de la part des joueurs, de ne plus relancer court. Oui, je parle avec les joueurs et leur demandent leur avis sur certaines situations. On peut parfois ne pas être d’accord. Je ne leur demande pas d’être des beni-oui-oui en face de moi. S’ils ont des choses à dire, ils peuvent s’exprimer. C’est comme ça qu’on avance, de la même manière qu’avec mon staff. Si j’ai un staff qui dit amen à tout ce que je dis, ce n’est pas la peine d’avoir un staff. Encore ce matin, j’ai voulu tenter quelque chose, mon staff m’a dit que ce n’était peut-être pas la bonne journée. J’ai rectifié, mais parfois je reste dans mon idée car je suis un peu têtu. Mais c’est ma conception.

Stats physiques de l’équipe : C’est ma méthode ça, méthode Genesio (rires). On a des joueurs qui ont des facultés à répéter les efforts. On a un staff médical et un pôle de préparation performance qui est très compétent ici, avec beaucoup de travail individualisé.

Ballon d’Or : Moi je voterais pour Karim. Je pense qu’il le mérite sur sa saison mais aussi sur l’ensemble de ce qu’il vient de faire. C’est quelqu’un que je connais depuis qu’il est tout jeune. J’ai suivi son évolution à distance, mais je pense qu’il le mérite pas forcément pour la saison, mais surtout pour toutes les saisons qu’il réalise depuis une dizaine d’années au Real. Et quand on fait ça au Real, c’est qu’on le mérite, et pour moi c’est lui qui le mérite.

Vos réactions (1 commentaire)Commenter
CondateFan 16 octobre 2021 à 00h07

Bruno Genesio est passé devant la presse ce vendredi.
Faut faire gaffe avec ça, c’est un coup à nous le rendre tout raplapla.
Tout Mou.
Et y’a pire. Y a-t-il un souci entre le coach et Majer ?
Majer et la barrière de la langue. Il parle anglais, nous dit Bruno. Très bien. Nous v’la rassuré. Mais de poursuivre un peu ambigu : c’est pas un gros problème comme lui.
Alors tout de suite, habillage à la Croate, petite musique qui fait peur :
Y a-t-il un gros couac dans la relation entre Genesio et Majer ?

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