Ronaldo le 12 juillet 1998
Ronaldo le 12 juillet 1998Credit Photo - Icon Sport
par Raphaël Nouet
RÉVÉLATION

Equipe de France : un partenaire fait enfin la lumière sur le fameux malaise de Ronaldo en 98

A l'époque remplaçant de Ronaldo, le Brésilien Edmundo est revenu sur cette fameuse journée du 12 juillet 1998 qui a vu son partenaire faire un malaise avant la finale de la Coupe du monde contre la France mais jouer quand même !

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Pour ceux qui l'ont vécu en direct, la journée du 12 juillet 1998 a été dantesque. Entre la pression liée à la participation de l'équipe de France à sa première finale de Coupe du monde et les rumeurs concernant l'absence de Ronaldo, finalement titulaire, à cause d'un malaise, le supporter des Bleus a été dans tous ses états. Vingt-trois ans plus tard, le Brésilien Edmundo, remplaçant du Fenomeno à l'époque, a révélé au podcast Inteligência ce qui s'était passé durant cette drôle de journée.

"C'était un jour comme un autre, la routine, sauf que c'était un jour de finale. Café le matin, collation. En remontant dans les chambres, j’étais avec Doriva. Je vois Ronaldo avoir des convulsions. Quand je l’ai vu, je suis sorti dans les couloirs pour prévenir tout le monde. Avec César Sampaio, on lui déroule la langue, alors qu'il a les yeux révulsés. C'était vers 13-14h. Et là, au goûter, tout le monde sait que Ronaldo a eu des convulsions, sauf lui. Ils l’ont mis sous la douche, lui ont donné un calmant et il s'est endormi. Il arrive dans la salle, s’assoit, prend une part de gâteau et un jus d'orange. Tout le monde le regarde, sous tension. Puis il sort pour passer un coup de fil et, là, Leonardo dit : "Il faut lui parler, il va mourir sur le terrain". Il avait l'air bizarre, un peu dans les nuages. Le staff décide de lui expliquer ce qu'il s'est passé et lui dit qu'il doit aller faire des examens."

Titularisé au dernier moment

"Arrive la causerie. Ronaldo n'est pas là. Mario Zagallo (le sélectionneur de l'époque) nous dit qu'il a eu des signes, que c'est moi qui vais être décisif ce soir-là, que c'est moi qui vais jouer. Notre groupe était sensationnel, exceptionnel. C'est sans doute pour cette raison que je n’ai pas dégoupillé pendant la compétition. Tout le monde m’a encouragé. Il y avait la partie tactique de la causerie, qui doit marquer qui, etc. Puis une part logique de motivation, encore plus pour une finale de Coupe du Monde. Moi, j’étais tranquille. Je suis toujours resté concentré, dans mon coin, quitte parfois même à avoir l'air antipathique."

"On est arrivé 2h avant au Stade de France. Chacun avait son rituel. Certains étaient en train de s'échauffer balle au pied. Zagallo était en train de nous motiver dans le vestiaire. La feuille de match sort, je suis titulaire. Et là, on voit Ronaldo, accompagné d'un des médecins du staff, entrer dans le vestiaire et demander à l’intendant où sont ses affaires. Tout le monde était content de le voir bien, en meilleure forme que quelques heures plus tôt. Il se réunit dans une salle avec Zagallo, les adjoints et les médecins pendant 5-10 minutes. Et, en sortant de la salle, Zagallo me dit : "Edmundo, tranquille, c’est Ronaldo qui va démarrer". C’était une décision médicale, pas technique. C’était le meilleur du monde, il venait de gagner le Ballon d’Or en 1997. Pas de problème."

La théorie du complot

"Ce sont des choses du football. Il y a eu cet épisode. On a aussi dîné dans le restaurant d'un grand chef français le jeudi précédant la finale et certaines théories du complot… Zidane a marqué deux buts de la tête. Tapez sur Internet pour voir combien de buts de la tête il a marqué dans sa carrière… Cette sélection brésilienne-là, contre cette France-là, avant son titre, on jouait le match dix fois, on gagnait huit fois. Mais ce sont les choses du football."

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L'incroyable malaise de Ronaldo en 98 raconté par Edmundo

Le jour de la finale de la Coupe du monde 98 entre la France et le Brésil, Ronaldo avait fait un malaise. Mais on ne savait pas trop ce qui s'était passé pendant cette journée. L'ancien attaquant Edmundo a fait des révélations à ce sujet.

Raphaël Nouet
Rédacteur
Raphaël Nouet

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