Frédéric Longuépée, le contesté président des Girondins de Bordeaux.
Frédéric Longuépée, le contesté président des Girondins de Bordeaux.Credit Photo - Icon Sport
par Alexandre Corboz
VERITES

Girondins : sur le départ, Longuépée n'affiche aucun remord à Bordeaux

Dans Sud-Ouest, Frédéric Longuépée est revenu sur la vente des Girondins de Bordeaux à Gérard Lopez. Une période assez tendue où il n'a pas hésité à menacer d'un redressement judiciaire.

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Présenté par les Ultramarines comme le grand méchant loup qui souhaitait le redressement judiciaire et la mort du club, Frédéric Longuépée est sorti du silence suite à l'accord trouvé pour la cession des Girondins de Bordeaux à Gérard Lopez. Dans les colonnes de Sud-Ouest, l'ancien dirigeant du PSG est revenu sur le dénouement épique de cette vente.

« Soulagé » d'avoir évité le redressement judiciaire quand même

Frédéric Longuépée maintient d'ailleurs sa vision qui était que le redressement judiciaire était jusqu'aux dernières heures la meilleure option pour protéger les Girondins en s'appuyant sur l'article 103 bis du règlement administratif de la LFP : « Ce qui était important pour nous, c'était de sauver le club. Des garanties ont été apportées et permettent de passer à la phase 2 », lâche-t-il, se déclarant quand même « soulagé » d'avoir pu éviter le « RJ ».

« Ce n'est jamais une mesure simple, elle est douloureuse pour n'importe quelle entreprise. Maintenant, il ne faut pas se relâcher, on doit finaliser cette reprise pour que le club et son histoire prestigieuse restent en Ligue 1 », a glissé l'intéressé, qui se refuse à exprimer le moindre regret : « Est-ce que dans un contexte plus traditionnel, j'aurais agi différemment ? Il est toujours difficile de réécrire l'histoire ».

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Longuépée valide sa stratégie

Présenté comme le méchant dans la vente des Girondins de Bordeaux, Frédéric Longuépée se défend d'avoir pensé à autre chose qu'aux intérêts du club. Concernant sa présidence, il n'est pas question de faire de Mea culpa pour l'instant.

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