• Villas-Boas esquive le sujet Benedetto et balance sur Lille

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    Muet mercredi encore contre l’Olympiakos en C1, Dario Benedetto vit un début de saison compliqué avec l’OM. André Villas-Boas et Alvaro Gonzalez n’accablent pas l’attaquant argentin pour autant.

    Sept apparitions en Ligue 1 ou en Ligue des champions et pas un but au compteur, Dario Benedetto espérait sans doute meilleur début de saison avec l’OM, lui qui pour sa première année en France s’est fendu de 11 réalisations en 26 matches de championnat. Mercredi soir encore au Pirée, l’Argentin n’est pas apparu très inspiré – une situation qui perdure et qui vient rappeler aux dirigeants marseillais leur nouvel échec dans leur tentative de recrutement d’un attaquant de pointe.


    Le jeune Brésilien Luis Henrique, qu’Alvaro Gonzalez juge « très très bon », n’est pas encore prêt pour endosser une telle responsabilité. Surtout, il ne s’agit pas d’un spécialiste du poste. Alors l’OM traîne sa peine offensive en ce début de saison, s’en remettant trop souvent à une fulgurance de Florian Thauvin pour faire la différence. « C’est difficile pour lui, pour moi et pour tous ses coéquipiers. Dario a besoin de confiance, il a besoin de nous, de l’équipe, souffle ce vendredi le défenseur espagnol suscité en conférence de presse. C’est un moment où on a besoin d’être tous ensemble. Pour le match contre Olympiakos, le problème, ce n’est pas Dario ou un autre joueur, c’est l’équipe, et moi le premier. Dario a toute notre confiance, je le vois tous les jours à l’entraînement et j’ai confiance en lui. »

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    André Villas-Boas, le coach phocéen, assure lui aussi avoir toute confiance en son buteur numéro un, celui-là même qu’il a choisi. « Je pense qu’un tueur veut trouver le but le plus tôt possible. Lui, il cherche. A la fin du match (contre l’Olympiakos, ndlr), il m’a dit: « J’en peux plus, je suis à sec, je veux marquer. » Il a mon soutien pour ça », dixit le technicien portugais. Et de s’agacer de l’insistance de son auditoire en pointant du doigt le cas de l’attaquant lillois Jonathan David, lui aussi en mal de buts. « Il a coûté 45 millions, il n’a pas marqué un but, et je ne sais pas pourquoi, vous n’êtes pas inquiets pour ça. Pardon à Lille, à Jonathan et à Galtier, mais il a couté 45 millions ! Attendez un peu… »

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