Cible d’un commentaire ahurissant de la part d’un journaliste espagnol, Ansu Fati, initialement défendu par Antoine Griezmann, a vu le Barça réagir à son tour. L’auteur, lui, évoque un malentendu.
Encore apparu à son avantage mardi en Ligue des champions contre Ferencvaros (victoire 5-1 du Barça), Ansu Fati a fait l’objet après coup d’un commentaire pour le moins embarrassant de la part d’un journaliste du quotidien ABC: « Ansu en courant a quelque chose d’une gazelle, ou d’un très jeune vendeur de rue noir fuyant la police. » Ces écrits ont provoqué un tollé de l’autre côté des Pyrénées, vivement dénoncés par Antoine Griezmann notamment pour leur tournure raciste.
« Désolé pour le malentendu »
Face à la polémique, le journaliste espagnol Salvador Sostres a rebondi ce jeudi, évoquant néanmoins un malentendu: « Dans mon désir de louer la beauté des mouvements d’Ansu, et sa classe en tant que très jeune joueur, certaines expressions ont été perçues comme un mépris raciste. Rien n’est plus éloigné de mon intention, ni de mon avis, très favorable au joueur comme je l’ai exprimé dans tous mes articles depuis ses débuts. Je suis profondément désolé pour le malentendu et je demande pardon à quiconque ayant pu être offensé. »
Le mal cependant est fait. Et le FC Barcelone, indigné, a décidé ce jeudi de porter plainte contre l’auteur de ces lignes, rapporte Marca.