• Tebas se mêle du conflit entre la LFP et Mediapro

    Ça tourne mal pour le Barça

    Aux commandes de la Ligue espagnole de football, Javier Tebas ne manque jamais une occasion de critiquer le PSG, la locomotive du ballon rond français. Cette fois, c’est la LFP qui en prend pour son grade.

    Javier Tebas n’a jamais digéré le transfert de Neymar du Barça au PSG. Depuis lors, le patron de la ligue espagnole aime à critiquer la tête de gondole du football tricolore, quitte à verser dans l’acharnement. La LFP ne trouve pas non plus grâce à ses yeux – témoin la dernière sortie médiatique en date de l’intéressé, qui appelle la ligue française à renégocier les droits TV accordés à Mediapro.


    « La Ligue française devait s’attendre à ce qu’un média détenteur de droits renégocie son contrat. Il faut renégocier ce contrat. Nous, en Espagne, nous l’avons renégocié, et avec des rabais importants. Si Mediapro a acquis un produit et qu’il ne peut pas l’exploiter correctement, avec par exemple la fermeture des bars qui diffusent du foot, il faut s’asseoir pour renégocier de bonne foi. Et cela suppose un rabais très important, donc je crois qu’ils ne doivent pas se montrer étonnés », dixit Tebas auprès de l’Agence France Presse.

    Mediapro, une notation en chute libre

    « Il faut penser que Mediapro, mais aussi Canal+… quand ils ont acquis ces droits, il n’y avait pas de pandémie, insiste le dirigeant espagnol. Quand Mediapro a décidé de mettre cet argent, personne ne savait qu’il y aurait une pandémie, que les bars allaient fermer, que le championnat français allait commencer plus tard… Ce ne sont pas les mêmes conditions, donc c’est normal. Nous avons aussi dû négocier avec de nombreux opérateurs et ceux qui pensent qu’ils n’auront pas à s’asseoir pour renégocier avec leurs opérateurs TV sont hors de la réalité. » Et de conclure: « Le championnat de France était correctement estimé quand ces négociations ont eu lieu. Mais le problème, c’est que désormais, le produit n’est plus le même que lors de ces négociations. »

    Pendant ce temps, n’en déplaise à Javier Tebas, la notation financière de Mediapro auprès de l’agence Moody’s se dégrade encore. De B1 au printemps dernier, la note du groupe sino-espagnol est passée à Caa1 – un grade dénonçant un haut risque de défaut de paiement. Par la voix de son président Jaume Roures, Mediapro se targue pourtant d’un chiffre d’affaires de deux milliards d’euros et d’une garantie de 600 000 abonnés en France.

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