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PSG-OM : les cartons rouges examinés mercredi par la commission de discipline

Selon le règlement de la commission de discipline de la LFP, certains joueurs exclus lors de PSG-OM pourraient encourir sept matches de suspension. (A. Mounic/L'Équipe)
Selon le règlement de la commission de discipline de la LFP, certains joueurs exclus lors de PSG-OM pourraient encourir sept matches de suspension. (A. Mounic/L'Équipe)

La commission de discipline va se pencher mercredi sur les cinq cartons rouges distribués par l'arbitre à la fin du choc à haute tension remporté dimanche par l'OM contre le PSG (1-0), a confirmé lundi la Ligue de football professionnel (LFP).

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Après cinq cartons rouges distribués dimanche par l'arbitre à la fin du choc à haute tension remporté par l'OM contre le PSG (1-0), les membres de la commission indépendante de la LFP seront chargés mercredi de déterminer le nombre de matches de suspension encourus par les joueurs concernés : les Parisiens Neymar, Layvin Kurzawa et Leandro Paredes, et les Marseillais Dario Benedetto et Jordan Amavi, tous exclus dans le temps additionnel à l'issue d'un début de bagarre.

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Jusqu'à sept matches de suspension

Selon le barème disciplinaire de la Fédération française de football utilisé comme référence pour la Ligue 1, un joueur se rendant coupable d'un « acte de brutalité/coup » peut être puni jusqu'à sept matches de suspension si celui-ci intervient en dehors d'une action de jeu, sans entraîner de blessure. Cela pourrait notamment être le cas pour Kurzawa qui a donné un coup de poing au visage d'Amavi, lequel a tenté un geste similaire en retour.

La commission de discipline va devoir trancher selon la palette de sanctions possibles en fonction du critère retenu (comportement excessif ou déplacé, voire intimidant ou menaçant, bousculade volontaire, etc.).

Une instruction pour Alvaro et Di Maria ?

Elle pourrait aussi se saisir des accusations de racisme proférées par Neymar envers le défenseur marseillais Alvaro Gonzalez, qui aurait été la cible d'un crachat du Parisien Angel Di Maria, d'après l'OM. La commission peut décider de lancer une instruction sur ces actes supposés, à partir du rapport rendu par l'arbitre et en s'appuyant sur les images de télévision.

Tout comportement raciste est passible d'une suspension maximale de dix matches. Un crachat dirigé sur un autre joueur peut entraîner jusqu'à six matches de suspension.

publié le 14 septembre 2020 à 13h47 mis à jour le 14 septembre 2020 à 15h51
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