• Clash chez les Bleus, la vérité éclate !

    Clash chez les Bleus, la vérité éclate !
    A l’occasion d’une nouvelle émission sur Canal+, Samir Nasri est revenu sur certaines de ses mésaventures chez les Bleus.

    Samir Nasri aura eu une relation compliquée avec les Bleus. Et si son absence à la Coupe du monde 2014, qui l’incitera à prendre sa retraite internationale à seulement 28 ans, aura été le coup de grâce, le natif de Marseille aura le plus souvent fait parler de lui en dehors du terrain, en équipe de France. Dès son arrivée en sélection, survint d’ailleurs l’affaire du bus.

    Dans son autobiographie publiée en 2009, William Gallas avait révélé que celui qui était pourtant devenu son coéquipier chez les Gunners avait osé s’opposer à Thierry Henry pour une simple place dans le bus. Un accrochage qui était à ses yeux un révélateur du fossé entre l’ancienne et la nouvelle génération.


    Un simple pari

    Cuisiné par Hervé Mathoux dans sa nouvelle émission « Détective Mathoux », Samir Nasri est revenu sur cette séquence en expliquant que tout était parti d’un pari entre les anciens. « Quand je suis arrivé en sélection, Thierry Henry était souvent blessé et j’avais l’habitude de m’asseoir là. Et quand il est revenu, j’étais à sa place. Je l’ai su un petit peu avant, a-t-il expliqué, ajoutant donc: « C’était un pari. Je me suis fait influencer par les anciens. J’étais assis à sa place, c’est Willy (Sagnol) ou William (Gallas), qui me dit « Tu sais que tu es à sa place. Il va falloir te lever. » Et Patrick (Vieira) qui est là, me dit « Te lève pas, qu’est-ce que tu les écoutes ». Ils ont fait un pari entre eux et pour faire gagner Patrick, j’ai fait exprès de rester à ma place. »

    Mais Samir Nasri l’assure, l’incident a été vite clos. « Il n’y a pas eu de clash, a-t-il assuré précisant néanmoins ne pas avoir laissé de suite sa place: « Il fallait faire durer le truc et ce n’est pas qu’il ne me l’a pas demandé poliment, mais il y a eu une réflexion. »

    Un clash aussi avec William Gallas

    Cet accrochage avec Thierry Henry ne fut pas le seul pour Samir Nasri. Ce dernier a également eu maille à partir à plusieurs reprises avec William Gallas. Une première fois lors d’une séance d’entraînement tendue au cours de laquelle l’ancien Caennais n’avait pas été tendre avec le milieu de terrain phocéen, mais également Karim Benzema, autre représentant de la fameuse génération 87. « Comment tu me parles ? Pour qui tu te prends ? T’as que vingt ans, je ne suis pas ton ami », lui avait lancé le finaliste de la Coupe du monde 2006, se voyant répondre: « Moi non, je ne suis pas ton ami. » avant un échange de noms d’oiseaux.

    Et si William Gallas s’était même excusé après-coup, le point de non-retour fut atteint lorsque Williams Gallas évoquant ces différentes séquences dans on autobiographie. Les deux joueurs avaient beau évoluer tous les deux à Arsenal, les deux joueurs « se sont pris la tête » pour de bon avec notamment « des rendez-vous sur Paris où il s’est senti menacé ».

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