Roman Abramovitch en Turquie, ce n'est pas pour acheter un club de foot

Roman Abramovitch en Turquie, ce n'est pas pour acheter un club de foot

De nouvelles discussions ont débuté à Istanbul afin de tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine et Roman Abramovitch fait partie des négociateurs.

Cela fait un mois que la Russie a envahi l’Ukraine et pour l’heure, Vladimir Poutine ne recule pas. Malgré les sanctions de la communauté internationale et notamment de l’Europe, le président de la Russie semble toujours aussi déterminé. Cela étant, des négociations se tiennent en ce début de semaine en Turquie afin de tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine. La Russie et l'Ukraine ont toutes deux « des préoccupations légitimes » selon le président turc, Recep Tayyip Erdogan, qui a accueilli en Turquie plusieurs négociateurs des deux camps afin de trouver une solution pour mettre fin à ce qu’il considère comme une « tragédie ». On apprend ce mardi que Roman Abramovitch, propriétaire de Chelsea pour encore quelques semaines, est présent en Turquie afin de participer aux négociations.

Abramovitch en Turquie pour négocier la paix

Une présence qui peut étonner alors que l’on apprenait en ce début de semaine que Roman Abramovitch avait été victime d’une tentative d’empoisonnement il y a quelques temps lors d’une première réunion de négociation afin de tenter de mettre fin au conflit. C’est ainsi que cette fois, Roman Abramovitch a reçu une consigne très claire de la part de son service de sécurité : le propriétaire de Chelsea a l’interdiction de manger et de boire durant les tractations qui vont se tenir ce mardi en Turquie afin d’éliminer tout risque d’empoisonnement. Une consigne qui peut paraître folle mais qui s’impose dans la mesure où l’oligarque russe est passé proche de la catastrophe il y a quelques semaines avec un empoisonnement, heureusement non mortel. Le patron de Chelsea avait en revanche été victimes de douleurs aux yeux et de problèmes de peau au visage ainsi que sur les mains. En tout cas, sa présence auprès des diplomates des deux camps, et proche d'un conseiller du président turc, n'est donc probablement pas liée à l'information parue ces derniers jours, comme quoi le propriétaire de Chelsea cherchait à racheter un club de football en Turquie.