L'avocate de Kylian Mbappé, Delphine Verheyden, a lancé un ultimatum à la Fédération française de football (FFF) pour la convention des joueurs en équipe de France.
Le refus de Kylian Mbappé de participer aux opérations marketing de l'équipe de France mardi dernier continue de faire parler. Si son geste n'a franchement pas plu à la Fédération française de football (FFF), l'attaquant du Paris Saint-Germain, pour sa part, proteste en fait la convention de 2010, qui régit les droits et les obligations des internationaux dès leur première sélection. Ce lundi, auprès du quotidien L'Équipe, et avec l'accord du buteur de 23 ans, son avocate Delphine Verheyden a pris la parole pour expliquer l'initiative du natif de Bondy. La spécialiste du droit à l'image pointe tout d'abord la longévité selon elle exagérée de ce document de 26 pages signés par les joueurs au moment de leur arrivée chez les Bleus.
"Ce document entre en vigueur au moment de sa signature et arrive à échéance cinq ans après le terme de sa carrière pro, resitue-t-elle. C'est la première chose qui nous pose problème. Pour Kylian, ça devrait donc aller de ses 18 ans jusqu'à ses 40 ans en gros. Ce n'est pas réaliste de prendre un engagement si long. Cette convention a été rédigée en 2010 et le monde de 2022 n'a plus rien à voir avec celui de l'après Knysna. C'est mathématique et philosophique pour nous", estime l'avocate, pour qui "il est important que les joueurs soient en harmonie avec les publicités auxquelles ils participent. Ils ont pour leur jeune public un rôle de modèle. Ce rôle doit être manié avec précaution".
"À la sortie de la Coupe du monde, Kylian a essayé, malgré le nombre invraisemblable de propositions reçues, d'avoir toujours une ligne dans ses choix, poursuit le conseil du buteur de 23 ans. Plutôt que de la nourriture pouvant conduire à l'obésité, il a fait un choix en allant vers "Good Goût" qui est une marque de nourriture bio pour enfants. Cela ne veut pas dire que lui-même est totalement irréprochable dans ce qu'il consomme, mais plutôt qu'il veut porter les bons messages vers les plus jeunes qui sont influencés par leurs idoles".
Dans cette optique, Delphine Verheyden poste ainsi un ultimatum à l'instance fédérale. "Revoir sans tarder, et avant l'ultime shooting de septembre qui couvrira la Coupe du monde, la convention, lance l'avocate. Il n'est plus possible pour la FFF de fonctionner de cette façon et avec cette convention initiale sans en parler aux joueurs à chaque début de saison. Vu le contexte actuel, que se serait-il passé si une entreprise russe avait été un sponsor de la FFF ? Les joueurs, en l'état, n'auraient eu aucun moyen de refuser de faire la promotion de cette marque. Ils doivent avoir la possibilité d'avoir une sorte de clause de conscience", réclame-t-elle pour finir.
Le refus de Kylian Mbappé de participer aux opérations marketing de l'équipe de France mardi dernier continue de faire parler. Si son geste n'a franchement pas plu à la Fédération française de football (FFF), l'attaquant du Paris Saint-Germain, pour sa part, proteste en fait la convention de 2010, qui régit les droits et les obligations des internationaux dès leur première sélection. Ce lundi, auprès du quotidien L'Équipe, et avec l'accord du buteur de 23 ans, son avocate Delphine Verheyden a pris la parole pour expliquer l'initiative du natif de Bondy. La spécialiste du droit à l'image pointe tout d'abord la longévité selon elle exagérée de ce document de 26 pages signés par les joueurs au moment de leur arrivée chez les Bleus.
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